Les vitraux des anges musiciens sont de retour à Dives sur mer

Des anges musiciens d'une incroyable beauté

Au 14e siècle, Guy d’Harcourt, évêque de Lisieux, offre des vitraux à la ville de Dives. Ces vitraux représentent des anges musiciens de toute beauté. Ils sont installés dans l’Église alors que le pèlerinage est à son apogée. Ils y restent jusqu’en 1875, date de la réfection de la grande verrière. On retrouve alors leur trace dans l’hostellerie du village Guillaume le Conquérant de Dives sur mer. Le propriétaire de l’auberge, collectionneur, y a installé de nombreuses antiquités.

Les vitraux restent dans la « salle de la Pucelle », jusqu’à la mise en vente de l’auberge. En 1982 un conservateur des Monuments Historiques, Yves Lescroart, reconnaît les fameux vitraux sur un catalogue de vente aux enchères. La Mairie de Dives sur mer les rachète avec l’aide de l’État et les confie aux Monuments Historiques. Ils ont été restaurés, et se trouvent désormais dans l’Office de Tourisme.

Ces vitraux représentent un intérêt majeur pour l’histoire de la musique

Les vitraux représentent 8 anges musiciens, chacun jouant d’un instrument différent : chalumeau double, cornemuse, viole à archet, flûte de pan, guiterne à 3 cordes, orgue positif, claquebois, hautbois. Ils figurent dans 8 médaillons sur fond rouge ou bleu et sont disposés dans 2 châssis de 4 médaillons superposés. Les panneaux circulaires étaient initialement au nombre de 10.

Les bordures sont composées de verres de couleur, de petites têtes d’apôtres ou de caricatures de laïcs, de motifs architecturaux, de séraphins. Le jaune d’argent, technique de peinture sur verre qui apparaît au début du 14e siècle à Paris, mais déjà largement répandue en Normandie est utilisé sur des faces internes et externes des vitraux. Les vitraux des anges musiciens sont inscrits aux Monuments Historiques depuis 1888.

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